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Notre Destinée

Chemin de pleine conscience


 

L'acceptation et détachement


 

   Tout en continuant à feuilleter le journal, je pense à cette petite voix qui me parle de l’intérieur. Je ressens en elle une extrême vulnérabilité. Elle est devenue une amie, un compagnon de route. Ce qui me rassure le plus c'est qu'elle accompagne attentivement toutes mes pensées. Sous forme de provocation, je lui demande si elle est consciente comme moi, surtout après une bonne promenade à travers les colonnes de l'actualité, que de vivre dans ce monde devient une tâche fort difficile pour l'homme.

   Nullement dérangée par mon intention provocatrice, elle me répond par un simple – Oui !

- Il faut que tu saches que les difficultés sont directement proportionnelles au degré d'acceptation et de détachement employé par les hommes. Observe l'homme qui se détache du besoin de possession et de contrôle, il apprendra à accepter toute expérience de vie, nu comme un enfant, pour se sentir libre et en paix. Dans le cas contraire il traversera l’aventure terrestre en mode de survie, piégé dans la prison de son mental, en proie à ses peurs, à la routine et au désespoir.

- Ouf..... Les coudes posés sur le rebord de la table, mon visage s’enfonce au creux de mes mains. Je repense aux consultations à mon cabinet. Des années passées à écouter tellement de souffrances. J’ai observé tant de gens se débattre dans des situations de vie difficiles, porter silencieusement au plus profond de leur âmes le poids de l'injustice. J’écoutais aussi l'autre côté du miroir, le côté invisible de l'humain, celui qui est dévoilé par la poésie, qui se joue dans les coulisses et qui fait de chaque vie une œuvre mystérieuse, unique et irréfutable.

   Par mon expérience j’ai donné de l’empathie, j’ai affermi leur espace émotionnel, réconcilié la relation à soi-même, j'ai offert un nouveau point de vue, cherché un sens acceptable aux drames, j’ai accompagné vers une solution, et souvent, j’ai stagné dans l’impasse.

   Accompagner une vie, c'est comme regarder l’agitation des vagues un jour de tempête depuis le bord de mer. Houles parfois impressionnantes ! Elles semblent dominer, mais sont juste l’expression superficielle et éphémère de l’impact d'un vent passager. Au fond, la mer reste calme et immuable.

   Je me souviens de mon enthousiasme en tant que jeune praticien, de l’espoir attribué aux techniques thérapeutiques pour l’anéantissement de la souffrance et de toute difficulté. Le temps m’a obligé à accepter la réalité. La souffrance est un chemin de vie. Parfois fatigué du combat, il s’arrête car l’humain résiste à la vie.

   Sur terre, il est question de nous mesurer à la vie, de régler nos comptes avec elle. L’écoute des hommes m'a appris qu'un travail sur soi implique l'apprentissage de l'acceptation et du détachement. Difficile d’accompagner l'homme vers l’acceptation, qui ne doit pas être comprise et encore moins vécue comme un choix de soumission, mais comme une dynamique vitale, la porte d'entrée dans le mystère. Difficile de persuader ceux qui souffrent de donner leur confiance à la Vie, de leur témoigner qu'elle sait nous amener vers notre destinée, même si le chemin est parfois dur et incompréhensible.

   Difficile de proposer le détachement qui ne doit pas être ressenti comme une perte mais comme un processus de libération, une danse avec le souffle de la vie. Difficile pour l’homme de savoir lâcher ce qui lui donne l'impression d’être heureux ici sur terre.

Savoir cueillir et lâcher une source de plaisir au bon moment pour qu'elle reste pure et magnifique, comme le raconte le mannequin Sofi Elizondo dans le film « I. Origins » :

-  Connais tu l'histoire du Phasianidae ? C'est un oiseau, il vit toutes les phases de l'existence en un instant. Il chante la chanson de l'amour, de la colère, de la peur, de la joie et de la tristesse…

Tous ces sentiments mêlés donnent naissance à un chant magnifique, et lorsque cet oiseau rencontre l'amour de sa vie il est à la fois heureux et triste. Heureux parce qu’il voit l'autre tomber amoureux et triste parce qu'il sait que c'est déjà fini…"(cit°)

Acceptation (page 88)

   Soudainement le paysage se dégage et un superbe sous-bois, baigné d’une lumière tamisée par les grands arbres, apparaît devant moi. Une pente rocheuse met à nu de gros blocs de pierre recouverts d'une mousse verte fluorescente, celle-ci se mélange au mordoré de la terre revêtue de feuilles sèches qui m'invitent à m’asseoir. Dans un grand silence, je laisse résonner en moi le mot 'acceptation'.

   Il est impossible de savoir pourquoi les choses sont comme elles sont, ou pourquoi elles arrivent à nous ainsi. Impossible de comprendre pourquoi un événement nous épanouit ou nous renferme ou nous impose un autre chemin. Pourtant tous les épisodes que j'ai vécus m'ont conduit à moi-même.

J'accepte ma vie, j'accepte mon corps, ma sensibilité et mes limites, j'accepte mon passé et tous les êtres qui y ont contribué, j'accepte tous les chemins possibles, j’accepte les choix et les limites des autres.

   Je veux voir les étapes de ma vie comme un acte de création, les contempler comme un chef d’œuvre. Je choisis le moment présent. Je veux en faire le plus précieux des rendez-vous, la plus fascinante des aventures. Merci pour tout ce que mon chemin m’apprendra et que je ne peux pas connaître encore.

Merci à Celui ou Celle qui a organisé l’équilibre qui orne d'un si magnifique spectacle notre existence, et nous offre des instants de temps comme de véritables cadeaux. Merci à vous, coffrets de vie à l’intérieur desquels est renfermé le grand secret. Merci joie immense !

Je me sens, peut-être pour la première fois, entièrement vivant.

Léger comme un nuage, j’arrive au sommet d'une colline. La nature rocheuse du sol n'avait pas permis aux arbres de s’implanter. Mon point d'observation est de 360 degrés. Je pivote sur moi-même, les bras ouverts vers le ciel comme un derviche tourneur soufi.

Un sentiment de déséquilibre se produit en moi. En réalité l'impression provenait de l’intérieur. J’étais spectateur d'une sorte de ré-orientation. Les choses n’étaient plus comme avant, comme si le monde avait changé, il était plus proche, plus communicant.

Je pouvais ressentir chaque élément naturel à l’intérieur de moi, et plus précisément dans l'espace de mon cœur. Tout ce qui m’entourait me transmettait son essence dans une modalité vibratoire nouvelle, tout me pénétrait comme un léger frémissement, tout me parlait comme un murmure familier.

   Mon corps et moi étions maintenant unis, j'éprouvais mes mouvements comme de l’énergie en action, la respiration comme une liberté, ma peau comme le réceptacle d'une infinie tendresse. Tout était si présent, tellement à moi. J'avais la sensation d’être entouré d'un amour protecteur. Et si c’était ça l’abandon ?

Je suis comme un homme qui marche confiant sur son chemin.


 

                                         Le chemin, comme un sculpteur me donnait une forme, comme un narrateur me racontait mon histoire.

                                                                          D'un pas à l'autre, j'allais vers moi même....... Suite sur AMAZON "Notre Destinée"

     Je suis comme tout homme qui marche sur le chemin de la vie.

Ce jour-là mon chemin était devenu trop court. Un chemin de vie, digne de ce nom, doit durer jusqu'à l'infini. Le mien désormais, et peut-être depuis fort longtemps, ne durait que vingt-quatre heures. Où était-il passé ce délicieux goût d'infini dans ma vie?

     J’étais, et à tout jamais, pris par un sentiment de profonde angoisse, par un goût de vide qui émanait de mon chemin, ressemblant à une boucle, une sorte de circuit fermé, se répétant sans cesse, bloqué sur une durée de vingt-quatre heures. J’avais l'impression de ressentir la folie du hamster renfermé dans sa cage fuyant désespérément en avant, tournoyant dans sa roue pour se sentir vivant, pour avoir une vaine impression de donner sens à sa vie.

05:00h d'un matin d'octobre ordinaire. J’étais dans mon lit, dans ma maison, dans mon histoire de tous les jours. Cependant, c’était comme si je me réveillais avec l’étrange impression de sortir d'un long rêve. J’étais conscient que quelque chose avait radicalement changé en moi .

     Que se passait-il ? Qui étais-je ? Où étais-je enfermé ? S'affolait mon mental en cherchant son équilibre.

Tout en étant convenablement allongé, un sentiment de vertige profond me donnait l'impression de tomber dans un gouffre sans fin. Soudain je lâchai prise. Je me retrouvais dans un ailleurs, mais pas seul. L'incessant fourmillement de mon mental, cédait la place à un profond et captivant murmure.

Une présence étrangement familière se manifestait à moi sous la forme d'une petite voix intérieure. Cette voix était inconditionnellement accueillante et bienveillante. En sa compagnie je me sentais immédiatement apaisé. Ce calme m'invitait à l’écoute. J’écoutais cette présence rassurante.

«N'ai pas peur de voir» me dit la voix. «Expérimente en toi ce qu'a vécu le premier homme, au réveil de sa conscience, il y a 2,5 millions d'années. Il a pu se voir et il a vu la création autour de lui.

     Depuis ce moment, où le Créateur regarde par la fenêtre de sa créature, l'homme est constamment invité à observer. Il est invité à s'observer comme un petit enfant qui se voit au travers du regard de son père. Cette capacité est le grand cadeau de la vie pour l'homme. Ce cadeau s'appelle conscience.

Je suis là pour toi, à ton service, continue la voix. J’habite le sentiment de finitude que tu as ressenti. J'ai besoin de ta confiance, et si tu te laisse guider, je vais t’apprendre à observer et à t’unifier.

Hum... Comment est il possible d'entendre la voix de la conscience telle une personne s'exprimant en moi ? Pourtant un sentiment de paix m'invite à l'acceptation.

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